La fausse couche est une situation généralement troublante pour la femme. Pire, lorsqu’elle est répétitive, elle provoque un manque de confiance en soi. En cela, il importe de lui apporter des réponses concrètes à ses interrogations. Répondre donc au « ’pourquoi »’ de la fausse couche peut aider la femme à faire son deuil. Voici pour vous éclairer, les causes d’un avortement spontané.
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La malformation chromosomique
La première cause reconnue à l’avortement spontané, c’est la malformation chromosomique. En effet, les trois premiers mois de la grossesse sont les périodes pendant lesquelles, l’enfant à naître passe de l’étape d’œuf (ovule fécondé) à embryon. Cela se fait alors à travers des divisions cellulaires. Ainsi, lorsqu’il y a une malformation au cours de ce processus, l’organisme rejettera l’embryon. Ce dernier sera alors considéré comme étant non viable. Il faut dire que 80 % des grossesses qui s’arrêtent avant le premier trimestre sont causés par une malformation chromosomique plus ou moins grave.
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Dans d’autres cas, il est possible que cette malformation empêche l’œuf de se placer correctement dans l’endomètre. Or, cette muqueuse située sur la paroi de l’utérus est le lieu de nidation de l’œuf. Dans ce cas, il sera simplement expulsé. Cela peut même se produire dès la fécondation.
Les infections vaginales
Les fausses couches qui surviennent au deuxième trimestre de la grossesse sont généralement liées à une malformation de l’utérus de la femme. Il y a aussi la béance du col de l’utérus qui peut provoquer un avortement spontané. Par exemple, pour ce qui est de la malformation de l’utérus, on peut retenir la présence de fibromes ou un utérus bicorne.
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D’autres maladies isolées peuvent aussi provoquer une fausse couche chez la femme. On retient dans le lot, la toxoplasmose, le diabète gestationnel, la listériose et l’hyperthyroïdie. Dans tous les cas, une consultation gynécologique dès le début de la grossesse peut déjà permettre de détecter ces maux et les traiter pour prévenir une fausse couche éventuelle.
Les habitudes à risque
Si vous êtes une femme accro au tabac ou à d’autres drogues, il serait à votre avantage de changer d’habitude dès que vous êtes enceinte. En effet, le tabagisme est aussi une cause récurrente de fausse couche. À cela s’ajoute la consommation excessive d’alcool ou de substance stupéfiante comme le café.
Au-delà des habitudes, d’autres facteurs peuvent provoquer des risques pour une fausse couche. Par exemple, une grossesse contractée après 35 ans est plus exposée au risque d’avortement spontané. De plus, si vous faites une chute ou un accident lorsque vous êtes enceinte, cela peut déclencher une fausse couche. Une incompatibilité rhésus non traitée peut aussi être à l’origine d’un tel avortement.
Les facteurs de stress et d’anxiété
Dans le cadre de la prévention des fausses couches, il est crucial d’examiner les facteurs de stress et d’anxiété qui peuvent influencer la santé de la grossesse. Effectivement, une exposition prolongée à des situations stressantes peut augmenter significativement le risque de fausse couche.
Le corps humain réagit au stress en libérant des hormones telles que le cortisol, qui peuvent avoir un impact négatif sur l’implantation et le développement embryonnaire. Le stress chronique peut affecter le système immunitaire et rendre le corps plus vulnérable aux infections, ce qui peut aussi augmenter les risques de complications pendant la grossesse.
Il faut prendre conscience des sources potentielles de stress dans leur vie quotidienne. Cela peut inclure des problèmes financiers, professionnels ou relationnels. Il faut mettre en place des stratégies efficaces pour gérer ces situations stressantes afin de minimiser leur impact sur la santé maternelle ainsi que celle du fœtus.
Parmi les techniques recommandées pour réduire le stress pendant la grossesse figurent notamment l’exercice physique régulier adapté à votre condition physique, la pratique de la relaxation et de la méditation, ainsi que le soutien social. Il est également important de veiller à une alimentation équilibrée et à un sommeil adéquat.
Les complications de santé sous-jacentes
Un autre aspect crucial à considérer lorsqu’il s’agit d’explorer les causes potentielles de fausses couches est la présence de complications de santé sous-jacentes. Certaines conditions médicales peuvent effectivement accroître les risques et perturber le bon déroulement d’une grossesse.
Parmi ces complications, on peut mentionner les problèmes hormonaux, tels que l’hypothyroïdie ou l’hyperthyroïdie. Un déséquilibre hormonal peut compromettre la capacité du corps à maintenir une grossesse saine et stable. Une fausse couche peut survenir. Des conditions telles que le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou le lupus peuvent affecter la fertilité et augmenter les chances de complications pendant la gestation.
Le diabète est aussi lié aux risques accrus de fausse couche. Les niveaux élevés prolongés de glucose dans le sang peuvent endommager les vaisseaux sanguins du placenta, entraînant ainsi des problèmes circulatoires pouvant nuire au développement normal du fœtus.
Une autre risque bien connu pour les fausses couches. Les femmes plus âgées ont une réserve ovarienne diminuée et sont plus susceptibles d’avoir des anomalies chromosomiques dans leurs ovules, augmentant ainsi la probabilité de fausse couche.
Il est donc crucial que les femmes ayant des antécédents médicaux ou qui présentent des problèmes de santé sous-jacents consultent leur médecin avant d’envisager une grossesse afin de recevoir un suivi approprié et prendre en compte tous ces facteurs potentiels.